Je continue ma quête du patron de body idéal ! Après avoir testé Libra de French Poetry et Belen de Masin, j’ai craqué pour le body Saigon de Charlotte Jaubert. J’ai découvert le travail de Charlotte grâce à ses masterclass sur Artesane, et je suis devenue fan de ses modèles ! Récemment, le body Saigon est sorti au format box accompagné un incroyable tissu rose avec lurex doré. J’ai littéralement craqué sur cette box car le rendu sur la créatrice était incroyable !
La box contenait le patron en A0, le livret explicatif ainsi que le tissu et la laminette nécessaires pour coudre le body. Néanmoins, avant de me lancer dans la découpe du tissu rose, j’ai décidé d’abord de faire une toile. En effet, mes 2 expériences précédentes avec les bodys n’avaient pas été très fructueuses, l’un était trop grand et l’autre trop petit ! Pas question donc de prendre un risque avec un si beau tissu !
Le patron du Body Saigon
Le body Saigon comporte de nombreuses pièces puisqu’il comporte des sortes de découpes princesses. J’ai suivi le tableau des tailles et j’ai décalqué la taille M sans grader. Le Body comporte également 2 foulards qui donnent cet élégant croisé sur le devant. La créatrice donne le choix de les faire ou non. J’ai préféré le faire pour correspondre au mieux au tombé qui m’avait tant fait craquer.
Je n’ai fait aucune modification lors du découpage du patron. J’étais un peu perplexe devant la finition en tanga et sans attache, mais sa masterclasse chez Artesane sur le body Amoroso m’a convaincue d’essayer.
Pour la toile, j’ai utilisé un jersey de coton bio noir commandé chez Kattun Stoffe. Ce jersey est très doux et contient de l’élasthanne. Ceci permet de garantir l’extensibilité nécessaire pour pouvoir enfiler ce body.
Coudre le patron Saigon de Charlotte Jaubert
Le montage du body Saigon n’est pas trop complexe mais il y a beaucoup d’étapes du fait des découpes princesse. Il faut aussi bien faire attention aux marges de couture qui ne sont pas de 1cm comme j’en ai l’habitude mais de 0,8cm. Pour être sûre de les respecter, j’ai collé une bande de masking tape sur ma machine à 0,8cm de l’aiguille.
Les principales difficultés résident dans la couture des foulards et les finitions à la laminette. Au niveau des foulards, il faut bien veiller à respecter le sens du croisé. Il y a de nombreux crans sur l’avant pour nous aider, il faut bien s’y fier. Attention en revanche aux épaisseurs lors de la couture des foulards puisque ceux-ci sont un peu froncés.
En ce qui concerne la laminette, il faut bien veiller à bien la superposer sur la bande elle-même posée sur le body. Le tout, en tirant légèrement sur la laminette mais pas trop pour éviter l’effet « culotte de grand-mère ». C’était une étape un peu compliquée, il faut aller doucement. Malgré cela, comme mon jersey roulottait énormément, le body n’a pas été pris dans la couture à un moment. J’ai néanmoins pu rattraper le tout assez facilement.
Ensuite, il faut rabattre la bande vers l’envers pour emprisonner la laminette comme un biais. Cette étape n’est pas très compliquée, j’ai juste bien poussé ma laminette pour qu’il n’y ait pas de surplus de tissu. Ensuite, j’ai découpé comme indiqué les surplus des bandes sur l’envers du body. De quoi vous donner des sueurs froides de peur de couper dans le tissu du body ! Mais avec un peu de patience et beaucoup d’application, cette finition est tout de même simple à faire tout en donnant un rendu qualitatif.
Le body Saigon au porté
Attention ne faites pas la même erreur que moi : ne vous fiez pas au rendu de votre body avant de poser la laminette ! J’avais voulu par impatience enfiler le body une fois monté avant de faire les finitions. Mais sans la laminette, le tombé du body n’est pas du tout bon. Le body avait l’air trop petit et j’étais un peu déçue !
Néanmoins, une fois la laminette posée, le body se tient beaucoup mieux et il est beaucoup plus simple de l’enfiler. Et là, c’est vraiment le coup de coeur total ! Le croisé des foulards est tout simplement magnifique ! Le body suit parfaitement les courbes du corps. Je peux même le porter sans soutien gorge, puisque les foulards assurent un certain maintien ! En revanche, je ne m’y essaierais pas sur une version sans les foulards, sauf à utiliser un tissu très épais comme du milano.
Aussitôt terminé, aussitôt porté. Je n’ai pas pu résister à l’envie de tester le body Saigon lors de ma première balade printanière de l’année ! Après 2 heures de balade a pieds, le verdict est sans appel : le body est très confortable. La finition tanga n’est pas gênante du tout, mais j’ai à peu près la stature du body. Si vous êtes beaucoup plus grande, il faudra bien ajuster la hauteur du body pour éviter l’inconfort à ce niveau.
Je le répète ainsi encore, je suis fan, fan, ultra fan du patron Saigon de Charlotte Jaubert ! Je n’ai qu’une hâte désormais : coudre la version finale avec le tissu rose de la box. Et qui sait, peut être coudre une autre version dans un jersey de bambou.
Je suis en tout cas le travail de Charlotte avec attention désormais, je lorgne ainsi sur ses 2 autres patrons de body. Le Amoroso et son dos nu incroyable me fait de l’oeil même s’il est pas totalement « boulot compatible ». J’attends aussi avec impatience la sortie de son cours sur Artesane en dehors du format coffret. En bref, grâce à Charlotte Jaubert, je suis réconciliée avec la couture des bodys !
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