Quand Make My Lemonade a sorti la robe Fériel dans sa collection été de l’année dernière, j’ai immédiatement craqué sur le look de cette robe, sans pour autant l’avoir achetée car je n’étais pas fan des imprimés dans lesquels la robe étant déclinée. Alors, j’ai espéré très fort (et voté dans leur groupe Facebook) pour que la robe Fériel sorte en patron… et c’est ce qui est arrivé !
J’ai acheté ce patron dès sa sortie en pochette, et je l’ai ensuite mis de côté car je venais de commencer la couture il y a à peine 6 mois à l’époque… Et je n’avais vraiment pas le niveau pour coudre cette robe. J’ai donc attendu sagement de progresser et la bonne saison pour enfin m’attaquer à ce patron.
Finalement, cette année, j’ai considéré que j’avais le niveau pour tenter ma propre Fériel. Ainsi, j’ai commencé par faire une toile du buste, pour vérifier si les bonnets m’allaient, et pour maîtriser un peu les étapes de montage avant d’y aller dans le « vrai » tissu. D’après les mesures du tableau, et d’après un essayage en magasin sur une version prêt à porter l’année dernière, je devais coudre la robe en 36. Après décalquage du patron, j’ai découpé les pièces du buste dans le but de me faire un crop-top.
Celui-ci a été totalement improvisé ! Je voulais à la base m’entraîner à la pose du zip mais la longueur du tissu qu’il me restait était insuffisante pour pouvoir en poser un 😂. J’ai donc uniquement cousu une agrafe pour fermer le top.
A l’essai, il s’est avéré que le top était trop petit au niveau des bonnets ! J’étais assez surprise car je suis plutôt team petite poitrine, mais je suppose que c’est aussi une histoire de forme. Forte de cet essai, je retiens donc que je devrai utiliser la taille 38 au moment où je coudrai ma robe.
Pour ma première Fériel, j’ai utilisé une magnifique viscose qui vient également de chez Églantine et Zoé ! Il s’agit d’un vert d’eau avec plumetis, et des jolies fleurs. Le tissu est légèrement transparent mais pour une robe aussi caniculaire que Fériel, ce n’est pas très grave. En pleine lumière, on peut distinguer la silhouette des jambes qui se trouvent en dessous, mais cela ne me dérange pas. Dans des conditions de luminosité normales, l’ampleur de la jupe de Fériel fait que l’on ne voit pas au travers, comme vous le voyez sur les photos.
Finalement, je trouve que je m’en suis plutôt bien sortie pour un premier essai, après une toile qui n’en était pas vraiment une. Les bonnets découpés en 38 me vont beaucoup mieux que ceux en 36. Sur la photo, je ne porte pas de soutien gorge, néanmoins j’ai essayé avec un petit triangle en remontant les bretelles au maximum et cela peut aussi passer, même si la robe perd un peu de son intérêt. Par ailleurs, la robe tombe vraiment très bien et je n’ai pas eu à corriger la longueur de la jupe (j’ai simplement réalisé un ourlet de 1 sur 1 cm).
Lors de la confection de la robe, que le point auquel il faut faire le plus attention est de ne pas prendre le volant dans une autre couture. En effet, il peut se retrouver pris dans une couture, lorsque par exemple l’on assemble les bonnets à la ceinture. Cela m’est arrivé mais ouf je m’en suis rendue compte au bout de quelques points. J’ai pu stopper ma couture et ne pas m’en rendre compte à la toute fin et faire usage du découd-vite. Il faut toujours bien tirer sur le volant vers la gauche et vérifier qu’il reste toujours libre.
Cette Fériel, c’était aussi pour moi mon premier zip invisible toute seule ! J’en avais déjà posé un lors d’un workshop avec Charlotte Auzou mais c’était avec son aide. Charlotte est d’ailleurs une super prof, en plus d’être extrêmement sympathique ! Là, j’ai dû me jeter à l’eau et je dois avouer que le résultat n’est pas si catastrophique que cela ! On a juste un petit pli en bas à droite du zip ; mais qui ne se voit plus trop après quelques coups de fer ; et personne n’ira regarder aussi attentivement mon dos ! Je suis donc assez fière de moi et j’ai maintenant beaucoup moins peur d’en poser.
Afin de bien poser le zip, j’avais bien suivi les conseils prodigués par Charlotte. Il faut épingler le zip, puis le bâtir à la main afin de vérifier qu’il n’y a aucun décalage !
Après avoir bâti le zip, il n’y a plus qu’à le coudre avec un pied spécial zip invisible. C’est un accessoire dans lequel j’ai investi assez rapidement car je savais assez tôt que je voudrai coudre de nombreux modèles avec zip invisible. J’ai acheté le mien chez Rascol et il est parfaitement compatible avec ma Brother CS10.
Il y a un point de ma Fériel dont je ne suis pas encore totalement satisfaite. Sur la photo on le voit un peu mais le bonnet gauche tire légèrement sur la ceinture ! Je pense que je ne l’ai pas très bien épinglé car la pointe sort légèrement de la ceinture. L’épinglage à ce moment là n’était pas très évident car il y a beaucoup d’épaisseurs avec les 2 bonnets qui se superposent au centre.
Je suis ra-vie d’avoir pu coudre ma Fériel et la porter cet été. C’était en effet un modèle sur lequel j’avais vraiment craqué à l’époque de son lancement. Je suis très fière d’avoir assez progressé en couture pendant l’année qui s’est passée pour m’attaquer à ce projet. Je peux ainsi avoir ma propre Fériel, dans le tissu que je voulais !
J’ai maintenant envie de m’en coudre une autre ! Je vais ranger ce patron dans mes tiroirs jusqu’à l’année prochaine. Le temps que je trouve le tissu et que je couse la deuxième nous serons déjà en automne ! RDV en 2021 pour ma Fériel version 2.0 !
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